Johnny,
Les mots n’étaient pas
de toi
mais tu avais la voix.
Celle qui, sur mes aventures
de bande-dessinée
mettait de vraies
blessures.
Celle qui, sur mes
émerveillements
de fête foraine
jetait le black
pour que brillent les
ampoules électriques
sur les manèges où l’on
se serre contre les filles.
Celle qui rassemblait
mes âmes louves
pour les faire hurler à
l’amour.
Celle qui réveillait
de mes meutes alanguies
le blues
quand la mort et la vie
sur un rythme de rock
s’épousent.
Alors
Johnny, dans ton habit
de paillettes
en vrai Chevalier du
Ciel
les mots n’étaient pas
de toi
mais tu avais la voix.
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