Je me souviens d’un soir gris
et bleu sur la plage.
Les oiseaux esseulés
chantaient avec la mer
Une chanson triste, de joie et
de dommage,
De passé fantasmé et de
futur amer.
Le spectacle du monde et
toutes ses images,
Rondes envoutantes, tournoyaient
dans ma tête.
Des enfants morts et sur la
mer d’odieux naufrages.
Sur la terre des guerres et
des douleurs muettes.
Les rayons du soleil, dans
un dernier mirage
Explosaient en mille
couleurs inattendues,
Célébrant la beauté jusque
dans les ombrages.
Les vagues irisées, le roux
des dunes nues.
Combien de temps encor verrons-nous
le visage
De ces millions de vies qui
n’ont plus d’avenir,
De ces fières cités, de ces
humbles villages
Que les homo sapiens lentement
font mourir ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire