Par un beau jour d’été, une jolie sylphide
Promenait son minois sur
la mousse humide
Un gros porc, lui,
promenait son bide.
Vous, vous pensez déjà à
une histoire sordide.
Mais en réalité voici ce
qu’il advint.
Effrayée, l’ingénue en
voulut au destin
De lui faire rencontrer
un être si vilain
Et tout contre son cœur
serra son sac à main.
« -Dégage mon
chemin, vil animal lubrique
Je vois dans ton regard
des idées sataniques. »
« -Mais non ma
toute mignonne, surtout pas de panique
Je suis un porc gentil,
ne me faites pas la nique. »
En se bouchant le nez et
en le bousculant
Elle s’enfuit vite et
loin en courant et hurlant
Laissant là le porc
triste avec son cœur souffrant,
Son âme blessée
entre des bras ballants.
Elle ne vit pas le loup
qui était à ses trousses.
Le bas du corps en rut
et la gueule pleine de mousse
Il se voyait déjà
croquant la jeune frimousse.
C’était sans compter sur
notre porc et sa frousse.
Sa frousse certes mais
son courage aussi
Car, voulant la
défendre, il fut vite occis
Par la bête méchante qui
le laissa sans vie
Et oublia la belle dès
l’estomac rempli.
A construire une leçon
servira ce malheur.
Je m’en viens vous la
dire. Vous la saurez sur l’heure.
Ouvrez bien vos oreilles
surtout n’ayez pas peur :
« La beauté de la peau
n’égale pas celle du cœur »
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